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03 octobre 2016

Des micro-plastiques dans l’estomac des espèces marines profondes

Une récente publication scientifique révèle la présence de micro-plastiques dans les organismes vivant dans les profondeurs de l’océan.

Une étude sur les micro-plastiques dans le sédiment marin a été menée dans les océans Atlantique et Indien. Les résultats publiés en septembre 2016 sont alarmants : des organismes contenant des micro-plastiques ont été retrouvés à des profondeurs entre 300 et 1800 mètres. C’est la première fois que l’on montre les retombées de la pollution plastique à de telles profondeurs.

Les micro-plastiques sont généralement définis comme des particules mesurant moins de 5mm de long : ils incluent les microfibres (des vêtements) et les microbilles (utilisées dans les cosmétiques ou produits d’entretien). Parmi ces plastiques sont retrouvés le polyester, le nylon et l’acrylique. Ils entreraient dans le réseau marin notamment via le lavage des vêtements en synthétique ou via les restes de filets de pêche.

(a) Fibre micro-plastique dans une espèce coloniale de cnidaire. © Michelle Taylor

Le sédiment profond, habitat de nombreuses espèces profondes telles que les concombres de mer, bernards l’hermite ou galathées, finit par servir de réceptacle à micro-plastiques. Malheureusement, ces plastiques auraient une taille similaire à la « neige marine » : l’ensemble des particules organiques qui tombent depuis la surface vers les profondeurs et qui sont consommées par les organismes profonds.

« Ce résultat m’a stupéfiée et est un réel rappel que la pollution plastique a réellement atteint les parties les plus reculées de la Terre. » a commenté le professeur Laura Robinson, co-auteur de la publication.

Cette étude confirme qu’il est urgent de réduire notre utilisation de plastique. Le gouvernement britannique a d’ailleurs récemment annoncé qu’il bannirait les microbilles de plastiques principalement utilisées par l’industrie cosmétique d’ici fin 2017, engagement déjà pris par un certain nombre d’acteurs comme L’Oréal ou Unilever.

Source disponible ici

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